Récemment, Maxime DeBleu et Nancy Pilon discutaient sur Twitter de cette crainte, partagée par plusieurs écrivains, qu’un de leur manuscrit n’ait pas la qualité désirée.
Ma participation, en 140 caractères, ressemblait à ça : http://twitter.com/Annie_Bacon/status/9640758883 mais j’ai eu envie d’élaborer un peu.
Voilà : pour le premier manuscrit, le seul fait qu’un éditeur qui n’a jamais entendu parler de toi et qui n’est définitivement pas ton ami décide de le publier est preuve suffisante de la qualité du manuscrit. Ces gens en reçoivent des centaines par année et n’acceptent que très peu de nouveaux auteurs. La validation est complète (et très satisfaisante pour l’égo)!
Or, ce n’est plus le cas du deuxième manuscrit, surtout s’il s’agit d’une série! La question s’insinue : « et si mon éditeur (trice, dans mon cas) avait accepté de publier le Tome 2 uniquement parce que le Tome 1 se vend bien ». Un éditeur mercantile, ça s’est déjà vu! Ce doute est invariablement suivi par l’angoisse : « et si le tome 2 était mauvais! » Reste quoi? Les critiques? Les chiffres de vente? Ces deux choses ne remplaceront jamais la validation de l’éditeur, Grand Autre par excellence de l’industrie.
Ce qui doit tout embrouiller cette validation, c’est quand l’éditeur est un ami. Ou aussi quand il n’y a pas d’éditeur (publications à compte d’auteur).
Je pense que la crainte, quelle que soit la raison, peut être transformée en source de motivation. Un auteur qui doute de sa qualité fera des efforts pour s’améliorer.
… ouais… c’est plus facile à dire qu’à faire… 😉
Bon matin Annie
J’avais le goût de te saluer et t’inviter à visiter mon site.
Je te félicite pour ton lancement.
Comment a été le salon de Gatineau?
Fernande D. Lamy
Maxime: Absolument! Il faut beaucoup de courage et d’assurance pour s’auto-publier! J’ai personnellement rejeté l’idée pour cause de « manque d’envie de m’occuper du côté business »! Et pour ce qui est d’être publié par un ami, moi j’ai pris le chemin inverse: je suis devenue amie avec celle qui m’édite! Le résultat est le même!
Fernande: je ne suis pas allé à Gatineau, mais Liliane m’a dit que ça avait été tout un succès!