Cette semaine, comme vous devez commencer à le savoir si tout va bien, il y a une journée
spéciale pour acheter un livre. En effet, le 12 août, tout le monde est invité à se rendre chez son libraire (en vrai où en virtuel) et à y acheter un roman québécois. Tous les détails se trouvent sur la page Facebook de l’événement. Je vous invite à vous y inscrire, et surtout, à la partager avec vos amis!
Incidemment, c’est cette même semaine que mon document de présentation du Label québécois sera prêt. Eh oui! Ce projet de l’AEQJ est toujours en vie! J’aurais aimé qu’il avance plus vite, mais entre les animations du printemps, le manuscrit à rendre en juin, et les vacances scolaires des enfants, j’avance à pas de tortue! La bonne nouvelle, c’est que le document de présentation devrait partir cette semaine vers les différentes associations touchant la littérature pour tenter d’obtenir leur appui. L’étape suivante sera de tenter d’obtenir une bourse du CALC pour réaliser une étude de faisabilité, qui nous permettra de frapper à la porte du ministère avec une proposition sérieuse. Fiouf! C’est compliqué! Mais ça avance!
Pourquoi les deux événements sont-ils liés? Premièrement, l’engouement nous prouve bien de l’intérêt du public pour la littérature québécoise! La demande est là!
Deuxièmement, parce qu’à travers l’engouement, on retrouve également plusieurs cris d’aide. « Avez-vous des suggestions? » « Je ne sais pas quoi acheter de Québécois » et autre! Les gens ne connaissent pas les auteurs québécois, et le peu de place que leur font les médias n’aide pas les choses. Le label permettra aux lecteurs (et aux commis-de-planchers-qui-n’y-connaissent-rien) d’identifier plus facilement nos livres sans avoir à « Googler » chaque auteur sur leur téléphone.
Le projet de label est plus pertinent que jamais, j’espère bien qu’il prendra son envol aussi efficacement que le projet de Patrice Cazeault (blé, Avéria) et d’Amélie Dubé (Sur les terres de Kianah).
Le faites-vous juste pour la jeunesse ou pour toute la littérature? Parce que je sens que c’est un besoin critique, assez global.
@Dominique: Tous les livres de littérature générale, adulte comme jeunesse, font partie du projet. Je crois comme toi: besoins critique!
C’est PatricE Cazeault, pas Patrick 😉
@Pat: Oh la la! Je le savais en plus, c’est une erreur d’inattention! Milles excuses! Je change!
Les bibliothèques du Saguenay ont déjà ce principe d’étiquette pour les livres d’auteurs du Saguenay-Lac-St-Jean (j’en ai été très étonné d’ailleurs) et je trouve que ça fonctionne très bien. Ça permet rapidement d’identifier les auteurs de la région. Je suis en faveur aussi d’appliquer ce concept à l’ensemble des livres d’ici, pour mieux aiguiller la clientèle afin qu’elle ait une vue d’ensemble sur ce qui se fait ici.