Dans le cadre de la sortie de mon album L’encyclopédie du merveilleux urbain chez Boomerang en semptembre prochain, je vous présente à chaque mois une race différente de ces peuples mythiques à la sauce moderne. Pour commencer la ronde, voici deux extraits de la page des trolls de viaduc, ainsi que la double page complète dans toute sa splendeur! Notez que les textes ne sont pas les versions finales, et qu’il y a un risque de coquilles!
Introduction
Loin de menacer les trolls, la montée du modernisme et de sa pollution leur a plutôt permis de proliférer. Ces êtres pustuleux ont quitté leurs ponts ancestraux pour s’installer sous les viaducs, moins humides et plus nombreux. Ils seraient, selon le dernier recensement, plus d’un milliard à parasiter le système routier mondial.
Le troll de viaduc et l’humain
Si le troll n’attaque que rarement l’humain, il jalouse son confort moderne et dérobe les objets qui jonchent les planchers de voiture en perçant la carlingue de sa longue griffe. Il est courant qu’il découpe ainsi involontairement quelques orteils qui y trainent. Il est donc fortement recommandé aux passagers arrière de tout véhicule de lever les pieds lors de la traversée d’un viaduc.