Les voyages, à la base, c’est fantastique. Mais l’imaginaire littéraire permet d’y ajouter une couche de fantaisie qui transporte l’esprit dans un autre monde. Quelques exemples tirés de mon été en France.
Chéverny
Tout d’abord, le château de Chéverny dans la vallée de la Loire. À première vue, ce n’est qu’un château comme il en a une bonne trentaine dans la région.
Dans la vraie vie, il ressemble à ça.
Mais pour tout fan de bédé, Chéverny, c’est plutôt ça :
Hergé s’étant inspiré de ce château (deux ailes en moins) pour dessiner Moulinsart, marcher jusqu’à la grande porte du la bâtisse de la Loire, c’est plonger en plein Secret de la Licorne. Même moi qui ne suis pas si Tintinophile, j’en avais des frissons!
Le pont de Droiturier
Juste au nord de Lapalisse où nous avons séjourné deux nuits, se trouvait un pont de l’époque romaine. C’était le genre d’attraction qui se mérite : loin des sentiers touristiques, il fallait marcher sur un minuscule chemin de campagne, puis entrer dans la forêt pour le retrouver. Le détour en valait la chandelle.
Laissant les légionnaires aux fans d’Histoire avec un grand « H », pour moi ce pont représentât immédiatement tous les ponts de contes de fées et de chevalerie que j’ai lus dans ma vie. Jamais je n’avais rencontré une structure plus susceptible d’héberger un troll, ou encore d’être bloquée par un chevalier tout de noir vêtu.
Le Mont-Saint-Michel
J’en avais entendu parler, mes attentes étaient élevées, et je ne fus pas déçue! Je m’attendais à une simple cathédrale sur une colline, alors que c’est une ville flottante qui s’est pointée à l’horizon.
Vu de loin, le Mont-Saint-Michel, semble tout droit tiré d’un roman fantastique! Robin Hobb, G.R.R. Martin, choisissez votre préféré! Il n’y manque que quelques dragons volant en cercle au dessus!!
Héhéhé! 🙂 Tu me rappelles quand Vincent et moi nous sommes promenés dans les jardins Tuileries, à Paris, en s’énumérant des épisodes des Trois Mousquetaires qui s’y déroulent! 🙂
Voir de nos yeux certains lieux qui ont inspirés nos œuvres préférées, c’est vraiment trippant! 🙂
Le Mont St-Michel me fascine particulièrement parce qu’il a toujours l’air perdu au milieu de nulle part. Toutes les photos qu’on en montre le représente, comme la tienne, en montagne perdue au milieu d’un champ, comme si cette ville flottante pouvait se déplacer d’elle-même, sans attaque, et aller se poser ailleurs…
@gen: Pour le Mont-Saint-Michel, c’est exactement l’impression qu’il donne en personne. Moi, au contraire, je n’avais vu que des photos de proche, et c’est le fait qu’il se dresse tout seul au millieu d’un décors complètement plat qui lui donne tout son charme!