Lorsque l’on entend parler de culture ces temps-ci, c’est beaucoup pour se faire dire que tout va mal : les revenus des artistes fondent comme neige au printemps, les jeunes ne connaissent que les réseaux sociaux, les gens consomment principalement de la culture étrangère, etc.
J’ai donc eu envie de mettre en lumière un aspect culturel qui va bien : en littérature (tant jeunesse qu’adulte) les livres québécois se vendent mieux que les autres.
Il y a longtemps que je le constate et je pourrais vous demander de me croire sur parole, mais en voici tout de même une preuve à l’appui, soit le palmarès Gaspard de la semaine dernière :
On compte 8 livres québécois dans le top 10 ci-dessus, et environ les deux tiers du top 50 sont occupés par des titres québécois!
C’est ainsi chaque semaine!
Ça ne dit rien évidemment sur les ventes totales ni sur tout ce qui peut se vendre sur d’autres plates-formes, mais j’y vois tout de même une tendance réjouissante.
J’y vois la preuve que les lecteurs sont intéressés par ce que les auteurs d’ici ont à dire, et que libraires font un travail exceptionnel pour mettre des titres québécois dans leurs mains. Si seulement les algorithmes de suggestions de musique, de films et de séries télévisées pouvaient en faire autant!