Quand tu vois passer un titre, tu te dis que c’est un cas isolé, une prise de risque, un essai.
Lorsque tu en vois passer un second, un an plus tard, chez un éditeur différent, ça devient une tendance.
Une tendance que je ne suis pas certaine d’aimer, mais la critique n’est pas le but de ce billet. Je veux juste souligner l’existence du procédé : utiliser le nom et la signature visuelle d’une propriété intellectuelle ultra-populaire existante pour un livre québécois.
Cas n. 1 :
Cas n.2 :
Droit à la parodie? Brillante stratégie marketing? Plagiat éhonté?
Je vous laisse décider par vous-même.
Malaise, malaise, malaise… Je n’ai personnellement jamais compris ce besoin « d’imiter » au lieu de créer.
Grand malaise, particulièrement parce qu’il s’agit de littérature jeunesse. Le jeune lectorat n’a pas le bagage pour reconnaître une parodie. On utilise donc un procédé marketing frôlant le plagiat afin de simplement soutirer de l’argent à ces lecteurs, sans autre but. Personnellement, je trouve cela bien dommage pour le milieu littéraire jeunesse québécois!
Je ne pense pas que les gamins s’y trompent…
Mais bien sûr, ça fait mouche. De la même façon que le film « Le compte de monte-christo » a fait un tabac l’année dernière, parce qu’on aime comparer ce qu’on découvre à ce qu’on connaît déjà et que ces genres de remakes (film ou livres ci-dessus) sont idéal pour le faire sans trop se creuser la tête.
Alors, plagiat ou brillante stratégie, je laisse les éditeurs et les auteurs se débroiller entre eux. (ceux que ça touche ont généralement les moyens de se défendre !)
Cette question résolue, je me pose plus la question de la qualité (une parodie / reprise / plagiat peut être très bien écrit… ou pas), et puis, si la qualité est là et que ça peut attirer des non-lecteurs…
Je ne vois pas pourquoi on bouderait l’option !
il y a quand même une différence entre acheter les droits pour adapter (ou utiliser une oeuvre libre de droits) et copier la signature visuelle.