Pour un petit contrat de pige, je devais écrire une histoire de 400 mots, sur sujet libre. Je suis partie de l’idée de faire se rencontrer les mascottes d’équipes sportives des écoles de mes deux plus jeunes, soit les aigles et les cactus.
Ma première phrase était : « Un jour, un aigle tomba amoureux d’un cactus ».
L’aigle est rapidement devenu un vautour, puisque les chances de leur rencontre dans le désert devenaient statistiquement plus probables.
Évidemment, le problème d’un rapprochement physique allait être au cœur de l’histoire, mais je ne voyais pas comment le résoudre. L’idée est finalement venue : l’être aimé avec lequel le vautour discutait depuis des jours était en fait un lézard camouflé entre les épines du cactus.
Mon histoire d’amour entre un aigle et un cactus serait donc finalement une histoire d’amour entre un vautour et un lézard.
Inventer des histoires, c’est choisir, changer d’idée, et parfois abandonner les pistes originales.
C’est aussi parfois faire toute cette réflexion entre 5h et 6h du matin, alors qu’on ferait mieux de dormir avant que le cadran ne sonne, mais ça… c’est une autre histoire!
Hihihi! On est deux écrivains chez nous, il est donc considéré normal de se lever au milieu de la nuit, noter une idée (y’a du papier et des carnets partout pour ça) et se recoucher ensuite. Ça dort mieux 😉