J’approche de la fin d’un long manuscrit (du moins long selon mes critères à moi!) et soudain, l’écriture est facile et se fait dans la joie! Ce n’était pas le cas il y a deux semaines, croyez-moi! Analyse de mon humeur selon les quatre quarts d’un premier jet!
1er quart : l’enthousiasme
J’ai toujours hâte de commencer un nouveau projet. Ça fait alors longtemps que des bouts de l’histoire me trottent en tête et j’ai pris quelques jours pour monter le plan. Une fois que j’attaque l’écriture, les choses avancent souvent moins rapidement que prévu, entre autres parce que je dois modifier le plan encore bancal en cours de route, mais le travail s’avère agréable.
2e quart : la routine s’installe
La lune de miel des premiers chapitres est terminée, mais le rythme reste raisonnable et l’humeur se stabilise sur le neutre. Le plan est plus solide qu’il ne l’était dans le premier quart, je sais à peu près où je m’en vais. Dans le deuxième quart, je fais mon travail, ni plus, ni moins.
3e quart : le chemin de croix!
Je déteste le 3e quart du manuscrit. Rendu à cette partie du travail, j’ai l’impression que j’y planche depuis une éternité et je n’en vois pas le bout! C’est également le moment pendant lequel j’ai l’impression que tout est mauvais! C’est celui durant lequel je me questionne, durant lequel je reviens au plan, que je n’avais ni regardé ni mis à jour depuis des semaines. La discipline devient plus difficile à trouver, la procrastination pointe le bout de son nez. Nettement le quart le plus difficile.
4e quart : Le sprint endiablé.
Et soudain, tout débloque! Au dernier quart, je me retrouve à écrire des passages que j’ai en tête depuis le tout début et pour lesquels j’ai souvent des phrases, des dialogues, voire des paragraphes entiers d’écrits dans ma tête. Mes doigts filent sur le clavier, les heures passent sans que je ne m’en rende compte. Je double souvent le nombre de mots que je peux écrire en une journée lorsque la fin approche. C’est jouissif!
En fait, le seul problème du 4e quart est qu’il faut absolument passer par les trois autres pour s’y rendre.
Hihihihi! Fais du bien de voir que je suis pareille! Dès que je passe la moitié, je veux mourir! (Pis mes quarts durent longtemps vu que mes manuscrits sont longs pis que j’écris ni vite, ni tous les jours!)