J’en suis rendue à environ vingt-cinq livres d’écrits, tous en littérature de l’imaginaire, et presque tous du côté aventure-action de l’équation. Inévitablement, je commence à voir des motifs (patterns) émerger; des sensations de déjà-vu lorsque j’écris des scènes.
Par exemple, j’ai déjà écrit 5 scènes de sortie de prison, dont deux dans la même série. Évidemment, la solution trouvée par les héros pour s’en sortir est chaque fois différente (et l’une d’entre elles implique un escargot géant). Mais quand même : Cinq!
Aussi, en vingt-cinq livres, j’ai deux personnages à double têtes, deux hommes-arbres, trois tentatives de mise à mort publique et deux invasions d’insectes. Plusieurs falaises à escalader, aussi*.
Par contre, un seul baiser! Qui tourne mal, en plus.
J’imagine les auteurs comme Enid Blyton, ou R.L.Stine, qui ont écrit des centaines de livres sur des sujets somme toute similaires… comment ont-ils fait pour ne pas avoir l’impression de se répéter eux-mêmes?
J’ai écrit vingt-cinq livres… J’espère bien en écrire vingt-cinq autres, sinon plus! Réussirai-je à me renouveler?
*Note à ceux qui ont lu tous mes livres et qui n’y trouvent pas les comptes mentionnés, j’ai inclu les non-publiés dans le lot.
Lol! J’pense qu’on a tous cette peur-là (tsé, j’ai juste écrit 4 romans, mais je suis rendue à plus de 40 nouvelles). Par contre, je crois que la bonne approche, c’est celle que tu as employée ici : lister ce qu’on a fait. Ça évite de le refaire trop souvent et ça permet de réfléchir ensuite davantage à ce qu’on a pas fait encore! (Ou alors de se lancer le défi de se rendre à 10 sorties de prison, toutes différentes! lolol!)