On le sait, le métier d’auteur en est un à revenu variable! Il y a des mois fastes, et d’autres moins, selon les droits d’auteurs qui rentrent et les journées d’animations scolaires qui se réservent.
D’habitude, je compense les manques avec un peu de pige. Je cours rarement après, d’habitude, elle tombe un peu du ciel. Mais voilà, cette année, c’est la sécheresse! Je n’ai pas fait de pige de l’année, ou à peu près. Je n’ai pas eu à m’en plaindre! J’ai eu plus d’animations que d’habitude au printemps, et de bonnes ventes de livres pour compenser. Je m’en tire plutôt bien.
Mais voilà que cet automne, une poursuite de parents dans une commission scolaire est venue retarder les réservations d’animations scolaires, le temps que tous les niveaux hiérarchiques s’adaptent à la nouvelle réalité. D’habitude, les animations reprennent dès octobre, alors que cette année, à une exception près, je n’en ai pas eu avant la mi-novembre.
Je me suis donc retrouvée avec un trou dans mes finances. Pas un bien grand trou, mais assez pour que j’en sois rendue à considérer sortir des REER….
Et puis Copiebec est entré!
Pour ceux qui ne connaissent pas, Copiebec est l’organisme qui compense les auteurs et les éditeurs pour les photocopies effectuées et utilisées en milieu scolaire. J’en reçois à l’occasion, mais habituellement à peine de quoi faire une épicerie. Mais cette année, l’organisme a recensé près de 8000 photocopies de mes livres, dont 6800 pour les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage.
Alors, je voulais dire un gros merci à tous les professeurs qui prennent la peine d’enregistrer les photocopies qu’ils ou elles font des œuvres utilisées en classe! Pour vous, c’est peut-être une tâche administrative de plus sur votre fardeau, mais pour les auteurs, ça peut faire la différente entre vivre de l’écriture… ou non!
Et comme prof de français au collégial, je peux t’assurer qu’il n’y a rien de plus facile à faire que de « commander » ses photocopies sur la plateforme numérique de Copibec. On peut sélectionner les pages désirées dans tous les livres et les revues du catalogue, en recevoir un PDF tout prêt, tout beau, donc plus besoin de passer des heures à la photocopieuse du bureau !
Tiens, ça m’a d’ailleurs pris à peine 5 secondes pour trouver ton livre : https://www.copibecnumerique.ca/resources/585e0b3823579454deb00705 . En cliquant sur « Utiliser l’oeuvre », on tombe sur le format électronique du livre (après avoir entré le mot de passe, et tous les profs ont un accès, il suffit de le demander au responsable des droits d’auteur de l’école, souvent un employé de la bibliothèque). 🙂
Tant mieux, alors, si c’est facile! Parce que c’est pas toujours le cas avec des organismes gouvernementaux !!!
Oui, c’est génial les paiements de Copibec! L’an dernier, j’avais eu une belle surprise (pour des copies de Alibis!) Cette année, rien côté roman (dommage qu’ils aient éliminé le paiement forfaitaire automatique : ça payait le mousseux du Jour de l’An! lol!), mais je me croise les doigts pour le prochain forfait pigiste! 🙂