Afin de varier mes horizons littéraires, je prenais en janvier dernier la résolution de lire, en alternance, des romans anglophones, francophones, et québécois. Sans avoir réussi la parité parfaite, je suis tout de même satisfaite du résultat :
- 12 romans québécois
- 14 romans français
- 17 romans anglophones
- 1 roman islandais traduit en français
Pour un total de 44 romans, que voici :
Parlons d’abord de littérature générale :
La quête pour mon auteur québécois ne s’est pas résolue, mais je suis tout de même tombée sur deux coups de cœur, soit Maître Glockenspiel de Philippe Meilleur, dont je vous ai déjà parlé ici, ainsi que Griffintown de Marie-Hélène Poitras, un western dans le Montréal moderne à la fois original, divertissant, et fichtrement bien écrit, un tour du chapeau rarissime!
Du côté français, la tentative de roman adulte de Thimothée de Fombelle, mon préféré lorsqu’il écrit du jeunesse, m’a laissée de glace. J’ai bien aimé découvrir Jean-Marie Blas de Roblès et Erik Orsenna, mais mon coup de cœur officiel va à Jean Teulé et son Magasin des suicides, pour son univers gothique attachant et pour sa fin couillonnée qui nous laisse sans voix!
Mes lectures anglophones entrent un peu plus dans la catégorie des « page-turners »! J’ai continué mes séries entamées (Dark Tower, Sin du Jour, et n’importe quoi qu’écrit Robin Hobb), et en ai découvert une nouvelle, soit The Chronicles of St-Mary’s, dans laquelle une héroïne merveilleusement imparfaite organise des missions dans le temps (Merci Fanny!). Je dirais que mon coup de cœur de ce côté irait à The library at Mount char de Scott Hawkins qui, bien qu’un peu glauque par moment, m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Je le recommande particulièrement à ceux qui m’ont poussé à lire The Dark Tower (Gen, P-A, ça serait vous deux!).
Au niveau de la littérature jeunesse…
J’ai aimé Pax et Wonder, comme tout le monde, mais n’ai pas été convaincue par A Wrinkle in Time. Le film sera peut-être mieux! Rooftoppers de Katherine Rundell était une belle découverte (Merci Sophielit!), et ce retour me rappelle que je devrais investiguer ses autres titres. Mais la plus belle réussite reste Songe à la douceur, qui est bien plus qu’un simple bon roman, c’est un tour de force! Rien de moins!
Je continuerai probablement avec cette résolution, mais sa retombée parfaite l’a rendue moins nécessaire. Je réalise que j’ai désormais, dans ma pile à lire, des livres des trois origines, sans distinction!
Et de votre côté, des découvertes extraordinaires que je devrais lire en 2018?
Ah, je note The library at Mount char de Scott Hawkins alors. 🙂