La semaine dernière, je suis allée à Henryville faire une mini lecture de texte pour le lancement de deux croquelivres, ces boîtes de prêts qui rendent la lecture encore plus accessible aux enfants.
C’est ma cousine, Fanny Delisle, qui m’a proposé d’aider le croquelivre de sa ville cet été. Henryville est un tout petit village de campagne, un milieu défavorisé, mais dans lequel plusieurs personnes s’impliquent avec une grande volonté. Avec la cousine en question, j’ai donc orchestré une collecte auprès des auteurs qui suivent ma page Facebook, ou qui sont connectés à mon compte personnel.
J’en profite donc pour remercier les auteurs suivants pour leur participation:
Julie Champagne
Maxime de Bleu
Lucien Couture
Danielle Malenfant
et Cécile Gagnon
Mais aussi Réjean Dumouchel, qui, sans être auteur, nous a donné une montagne de livre qui en réjouira plus d’un!!!
Comme auteur, on est souvent sollicités pour des causes diverses. Donner des livres, donner du temps. Il est parfois difficile de faire la part des choses, de trouver une balance entre exploitation, bénévolat et générosité. On ne peut dire “oui” à tout… mais rien ne nous oblige à dire toujours “non”, non plus. Étrangement, le choix entre les deux est souvent une question du “timing” de la demande. Il y a des moments où nous avons besoins d’aider, de se sentir utile dans l’univers, tout autant que les demandeurs ont besoins d’aide.
Ma cousine m’a donc offert cette opportunité juste au bon moment, durant un été où je me sentais coupable d’avoir quitté le C.A. de l’AEQJ, et malheureuse de ne pas avoir réussi à changer les choses comme je le voulais durant mon presque deux ans de mandat. Les croquelivres m’ont rappelé comment “faire une différence” est toujours accessible à qui le désire, et comment les plus petits gestes comptent tout autant que les grandes actions d’éclat.
Cette implication ne sera pas la dernière!
Longue vie aux croquelivres d’Henryville!