On croit souvent que les auteurs ne font qu’écrire, 5 jours semaines, tranquilles à la maison. La réalité, ou du moins, MA réalité, est tout autre! Depuis les mois de février, j’ai fait deux contrats de pige, suis montée à Sherbrooke d’une à deux fois par semaine pour des raisons familiales, en plus des salons du livre et animations scolaires qui ponctuent les semaines tout au long du printemps. Ajoutez à cela trois enfants qui tombent malade/en journée pédagogique, et les semaines complètes d’écriture (voire les journées) se sont font rares.
Mais voilà que je viens d’en avoir une! Une semaine complète avec rien d’autre à l’agenda que d’avancer mes projets! Ça fait un bien fou!
Avec autant de temps à ma disposition, je prends un rythme de croisière rigoureux, mais pépère : écriture le matin, et rattrapage de choses à faire en après-midi, à condition d’être satisfaite de la quantité de travail réalisé en avant-midi. Je réussis ainsi à réduire ma liste de choses à faire, tant au niveau bureaucratique (gestion de facture, envoi de courriels) que domestique (vaisselle, courses, linge d’hiver à ranger depuis deux mois!).
Et le résultat de la semaine? Mon manuscrit des Chroniques Post-Apocalyptiques d’une enfant sage est presque terminé! Si tout va bien, il partira vers mes premiers lecteurs avant la fin de cette semaine!
Et côté moral, il est au plus haut! C’est toujours la même chose : lorsque ça fait longtemps que je n’ai pas écrit, je sombre. Je me mets à douter de tout, j’en viens à avoir l’impression que c’est ma carrière tout entière qui stagne en même temps que mes projets d’écriture. Il suffit d’une petite semaine à écrire pour que tout reparte, y compris mon positivisme.
J’en aurai une deuxième, juste avant que les enfants terminent l’école. Avec un peu de chance, je réussirai même à commencer un nouveau Victor Cordi (cycle 2, livre 3)! J’ai déjà hâte!
Une semaine d’écriture… Ah, j’en rêve!!! Parce que moi aussi, quand les projets traînent, le moral descend. Là ça fait un an que mon roman policier traîne. Alors le moral, je pense qu’à la profondeur où il est rendu, il est en passe de travers le noyau terrestre et de refaire surface en Chine…
@Gen:Bon courage! J’avoue que ce n’est pas facile, lorsque le temps d’écriture tombe en flêche pour aussi longtemps!
Faudrait vraiment que tu m’expliques comment tu réussissais à écrire pendant tes congés de maternité!