Pendant tout le mois de mars, mine de rien, j’ai écrit un livre. Je n’ai pas continué les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, ni commencé un huitième Victor Cordi. Pendant le mois de mars, j’ai écrit un livre-sur-commande.
Il existe deux modèles économiques complètement différents dans l’univers du livre. La plupart des ouvrages commencent dans la tête d’un auteur, qui prend le risque de l’écrire, puis le propose à un éditeur, qui le publie et verse à l’auteur des redevances de 10% du prix de vente.
Mais parfois, l’éditeur a des besoins précis. Un livre, un sujet, et, bien souvent, avouons-le, un marché, en tête. L’auteur peut alors être engagé comme le serait un pigiste, pour écrire le livre. Ce dernier reçoit alors un montant fixe pour son travail, et, une fois le manuscrit remis, il sera très peu impliqué dans les autres étapes. Ce ne sont pas des livres qu’on signe en salon, ce sont des contrats qui, une fois terminés, sortent entièrement de notre contrôle, et sur lequel nous ne recevrons rien de plus, quels que soient les chiffres de vente.
Ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas de plaisir à les écrire, ni que nous ne pouvons en être fiers! Le livre 22 histoires de Noël que vous trouverez dans ma page publication était une commande semblable, et j’y ai inclus quelques poèmes en rimes qui m’ont remplie de bonheur.
Je ne sais pas ce que j’ai le droit de dévoiler sur celui que je viens de terminer, alors je dirai seulement ceci : c’est un album illustré avec tirettes, et je me suis bien amusée à l’écrire! Je suis très satisfaite du résultat, et j’ai bien hâte de le voir illustré, comme n’importe quel autre livre que j’aurais écrit. Je vous en reparlerai lorsqu’il sortira, mais d’ici là, motus et bouche cousue!
J’ai hâte d’en être rendue à me faire proposer ce genre de contrats. Pour le moment, mes contrats de rédaction viennent de mes anciens employeurs, alors c’est des rédactions corporatives. Ça paie bien, mais… c’est plaaaaate! lololol! 😉