Victor Cordi a commencé à exister sur Internet! On retrouve désormais sa page sur les sites d’Archambault et de Renaud-Bray. Cliquez sur un de ses deux liens, n’importe lequel. Mais non, je ne veux pas faire des sous à l’aide de clics artificiels et d’un programme d’affiliation! Je veux que vous alliez voir!
C’est fait?
Vous avez remarqué quelque chose?
Ben oui! Le premier tome est à 2,95$. Oh oui, oh oui, offre de lancement, oh oui!!!
Concrètement, la technique d’offre de lancement consiste à offrir le premier tome d’une série à un prix dérisoire pour aider à faire connaître la série. Évidemment, l’éditeur perd des sous sur ces exemplaires, le principe étant de se refaire sur les ventes générées sur le tome 2, et même sur le tome 1 lui-même une fois qu’il fait parti des palmarès et que le pris reviens subitement à la normale.
Quand j’ai commencé à écrire, Les intouchables étaient les champions de cette technique. C’est ce qui a lancé, entre autres, Amos Daragon! Il faut dire qu’à l’époque, ils étaient les seuls à le faire. C’était audacieux, pour ne pas dire culotté. Personnellement, comme auteure débutante, j’en rêvais!
Depuis, plusieurs maisons d’Édition suivent le pas. Au dernier Salon du livre, on ne comptait plus les livres à 2,95! Est-ce toujours aussi efficace maintenant que c’est courant? Je n’ai aucun chiffre pour le vérifier, mais ça a certainement réussi à propulser Chloé Varin et ses planches d’enfer dans tous les palmarès l’hiver dernier.
La méthode a également ses détracteurs. « On habitue les gens à ce que les livres ne coûtent pas cher », « compétition inégale pour les maisons d’édition qui ne peuvent se permettre de perdre de l’argent », « remplissage artificiel de palmarès », etc.
Ben oui! Ce n’est pas un acte chevaleresque; c’est un geste marketing! Et personnellement, si ça permet de mettre Victor Cordi dans le plus de mains possible, je n’ai qu’une chose à dire : « Oh oui, oh oui, offre de lancement, oh oui!!! »
Je dois dire que les offres de lancement me laissent perplexe. Tout ce que mon cerveau fait, c’est calculer qu’à 3$ le livre, l’auteur fait encore moins d’argent que d’habitude. J’espère sincèrement que ça se reflète sur les ventes des tomes suivants!
@Gen: Je dois avouer avouer avoir plus que 10% de 2,95$ sur ces copies. Je n’ai pas autant que sur les livres à plein prix non plus, mais l’entente est bonne; je suis très bien traitée chez Courte-échelle! Sinon, le nombre de copies vendues par la suite en vaut habituellement la peine… à condition que les livres soient bon et que ça soit une série de plusieurs.
@Annie : Ah, je savais pas comment ça marchait pour les droits d’auteur ces offres de lancement. 🙂 Coudonc, ça donne envie de… ;p
@Gen: J’ai été moi-même agréablement surprise de voir que je recevrais plus! Je ne m’y attendais pas! Mais même sans, je pense que ça en vaut la peine. C’est une des meilleure manière de s’assurer une place au soleil pour une série.
Hey, une question comme ça en passant : ils sont où ces fameux palmarès?
@Gen: Il y a celui de Renaud-Bray:
http://www.renaud-bray.com/PalmaresJeuneRomans.aspx
et celui de Archambault:
http://www.archambault.ca/top-livres-jeunesse-cat40155-fr-ct
Et certainement d’autres que je ne connais pas. Bien souvent, ce sont des palmarès de « livres commandés par les libraires » plutôt que des palmarès de vente, mais c’est tout de même un indicateur de vente, et ça assure une bonne visibilité en librairie.
Bonjour,
Pour Noël 2011, je n’avais pas beaucoup d’argent, alors j’ai acheté une dizaine de livres pour mes enfants à 2,95$. Au cours de l’année 2012, pour la moitié des livres achetés, les enfants ont demandé qu’on achète le suite de la série… Les revenus revenus, nous les avons achetés. Comme quoi, ça peut-être rentable pour tout le monde…!
@Guylaine: Au dernier salon du livre, j’ai un professeur qui m’a dit exactement ça! Elle a pris 5 tomes du premier en se promettant d’acheter les deuxièmes une fois le budget développé!