Avec mes romans courte-échelle, c’est la première fois que je décris les aventures d’un héros contemporain, et je réalise que dois souvent me rappeler à l’ordre pour remettre les générations à leurs places :
– Il n’est pas moi!
– Ce sont ses parents qui sont de ma génération
– Ses grands-parents sont de la génération de mes propres parents.
Par exemple, dans un des chapitres, je décris l’album photo de sa grand-mère, qui aurait dans la soixantaine. Mon réflexe a été de parler de photos en noir et blanc, mais à bien y penser, les photos de mariage de mes parents sont en couleurs! C’est l’album de son arrière-grand-mère qui serait en noir et blanc!
Un deuxième exemple, j’avais donné à la grand-mère en question le même sobriquet que ma propre grand-mère, soit « grand-maman Tine ». Mais à bien y penser, les boomers préfèrent nettement l’appellation « mamie », encore une fois, j’ai du adapter pour que la réalité du héros s’approche de celle des enfants qui ont douze ans aujourd’hui, plutôt que celle de Annie Bacon lorsqu’elle avait douze ans.
La prochaine fois, je plante mon décor dans les années 80 (euh… non!) !
Hihihihi! Étonnant pareil les difficultés qu’on peut rencontrer en écrivant pourtant quelque chose qui devrait être si proche de notre quotidien!
Pour ma part, j’ai toujours de la misère à penser que mes personnages, contrairement à moi, trimballent probablement des cellulaires!
@Gen: Les cellulaires, c’est presqu’aussi chiant que les parents. Pour que le sentiment de danger soit efficace, il faut s’en débarasser (bris, oubli, problème de connection, etc)!!