La science, l’imagination, et moi

Le saviez-vous : avant de faire communications à l’université, j’ai fait Biologie. Durant une seule session, mais tout de même, ma présence en cette branche reste tout de même un signe de mon intérêt pour les sciences. Mais sciences et imagination vont-elles de pairs? Absolument, mais d’une drôle de façon. Elles se nourrissent, et se limitent, tour à tour.

 

La science comme limite :

Il y a certains délires desquels je décroche à cause de la science. Je suis absolument prête à accepter toutes sortes de magies, allant de l’apparition à la transformation de matière, mais de drôles de détails peuvent tout anéantir. Par exemple, dans le quatrième tome des aventures en pays d’Oz de Frank L Baum, Dorothé et ses amis arrivent dans un pays au centre de la Terre où il est possible de marcher sur l’air, et même d’y monter et descendre comme sur un escalier. Ma pensée : « mais si l’air est assez dense pour y prendre appui, comment est-ce possible de ne pas s’y sentir empêtré lors de déplacements horizontaux? » Et voilà, d’un seul coup, je ne crois plus en l’univers d’Oz, alors que les animaux qui parlent et les épouvantails vivants ne me posaient aucun problème.

 

La science comme alliée :

Ce même esprit scientifique est toujours présent lorsque je crée des créatures étranges. J’en ai déjà parlé lors de la création des scarpassons, mais depuis, je me suis trouvé une allier en la personne d’une cousine s’étant rendue bien plus loin que moi en biologie. Voici un exemple de nos échanges, paraphrasé pour la cause.

 

Moi : Pour mon roman, j’ai besoins qu’un homme-plante puisse vivre enraciné tout en haut d’une falaise de glace dans un pays nordique! Je fais ça comment? Des sources d’eaux thermiques? Des « plantes à sang chaud »? D’autres idées?

Cousine : Il y a moyen de faire un trio symbiotique homme-lichen crédible dans des conditions polaires : l’homme fourni la chaleur métabolique pour augmenter la température de l’organisme permettant aux algues de  faire de la photosynthèse et aux champignons, de l’absorption

Moi : Ce n’est pas une symbiose, c’est vraiment une plante avec un cerveau et un appareil moteur (genre des bulbes qui s’emplissent et se vident d’air pour faire bouger les branches).

Cousine : Les bulbes, tu devrais les faire remplir de sève, c’est un phénomène qui existe, on appelle ça un squelette hydrostatique.

Lorsque vous croiserez les mots « Squelette hydrostatiques » dans un de mes romans, vous saurez d’où ça vient! Un exemple parfait de la science au service de l’imagination!

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