Jeudi dernier, j’ai terminé le premier jet de mon Tome 1 de la série d’aventure pour Courte Échelle. Après la préparation du plan, tout a bien roulé sauf un tout petit détail : malgré le grand nombre de chapitres prévus au plan, le résultat est trop court pour respecter le contrat. Trop court de 3 pages, pour être précis. De manière amusante, je suis arrivée, exactement, au nombre de pages des tous mes manuscrits Terra Incognita, soit 72 (17 000 mots pour ceux qui comptent plutôt comme ça). On dirait que c’est mon chiffre magique… je devrais peut-être essayer de le jouer à la loto!
Faire trop court a toujours été mon plus grand problème en écriture. À l’école, lorsque le professeur demandait un travail de 10-15 pages, je ne dépassais jamais les 9 feuilles, et devait faire des miracles de mise en page (paragraphes aérés, marges agrandies, Police de caractère légèrement plus grande, etc.) pour réussir à remplir les exigences requises. Non pas que je manquais de matériel, aucun professeur ne s’est jamais plaint que le contenu du texte manquait de substance. J’ai une écriture concise, voilà tout!
Remarquez, écriture concise et écriture jeunesse se conjuguent à merveille! Et j’ai déjà vu pire que moi! Je me souviens avoir lu un simple chapitre de Celtina (coucou Corinne!) et m’être dit que ces cinq petites pages recélaient d’assez de contenu pour écrire un demi-roman.
Ne vous en faites pas pour mon manuscrit, je le laisse macérer quelques jours, le temps de régler un petit contrat, et je trouverai bien quelques paragraphes manquant lors de la réécriture.
Eh oui, certains auteurs coupent de moitié à la relecture; moi, j’ajoute! À chacun son style!
De la musique à mes oreilles! (Je me sens moins seul tout à coup)
@François: et, du coup, moi aussi!