Ce fut un plus petit salon que prévu! Je devais originalement être présente tous les jours, mais un rendez-vous pour mon fils m’a privé de mon jeudi, une surabondance d’auteurs pour le nombre de tables à notre kiosque m’a envoyé en congé forcé (mais apprécié!) samedi, et une petite fille fiévreuse a eu raison de mon lundi! J’ai donc à peine fait trois périodes de signatures, et encore, l’une d’entre elles a été coupée d’une heure!
Si ces changements d’horaires sont habituellement sans conséquence, quelques signes m’indiquent que je devrai bientôt être plus assidue : je commence à avoir des lecteurs qui passent spécifiquement pour me voir! Yé! Il y en a même une qui est venue me porter sa version d’une histoire que j’avais inventée avec l’aide de sa classe lors d’une animation. Elle m’a impressionné, d’ailleurs, le tout ayant été étoffé de nouvelles péripéties, et écrit avec une plume surprenante pour une élève de deuxième cycle. Continue Frédérique!
Pour ce qui est de mon « porte-à-porte », on m’avait suggéré de contacter les maisons d’avance afin de prendre rendez-vous. J’ai donc consulté mon carnet d’adresses et envoyé des courriels aux quelques contacts que j’avais. Le bon taux de réponse pour les rencontres m’a donné ce qui me manquait de courage pour en solliciter d’autres directement dans leurs kiosques. Stressant, mais excitant à la fois, et idéal pour se faire de nouveaux contacts! Pour ce qui est des résultats, on en reparlera plus tard…
Un petit mot pour conclure sur la beauté de l’entraide entre auteurs. Si écrire peut s’apprendre à l’école, la « business » et la politique qui entourent le métier ne sont pas toujours faciles à naviguer. J’ai eu la chance, au salon, de converser avec des « plus-vétérans-que-moi » dont les conseils et l’écoute m’ont été précieux (en plus d’être de charmante compagnie!). J’essaie, en échange, d’être à mon tour d’une quelconque utilité à ceux qui débutent, en partageant mes expériences sur ce blogue, bien sûr, mais également en étant à l’écoute dans les salons. Après tout, nous sommes bien plus en compétition contre les autres formes de divertissement que nous pouvons l’être entre nous. C’est-y pas beau, la solidarité!
Vive la solidarité!!!
C’est effectivement un milieu où il y a des gens formidables, je le découvre à chaque fois! 🙂 Il reste quelques irréductibles individualistes, mais on va ben finir par les avoir à l’usure! 😉