Même si une trop longue absence d’écriture affecte parfois mon humeur, je n’ai jamais souscrit à ce mythe selon lequel certaines personnes ont « besoins » d’écrire. Écrire est un choix, mais plus encore, une discipline! Surtout pour les nombreux, très nombreux auteurs qui le font en marge d’un travail à temps plein.
Je n’en ai personnellement jamais eu besoins, puisque mon métier de pigiste prend de lui-même des pauses de temps en temps, mais je devrai possiblement m’y mettre cet été, si je veux remettre le prochain Terra Incognita à temps malgré les contrats qui rentrent. Je ne suis pas certaine de m’en sentir la force!
Je veux donc simplement aujourd’hui rendre hommage à ces écrivains de fin de semaine! À tous ceux utilisent leur précieuse heure de lunch pour écrire une ou deux pages plutôt que de jaser avec les collègues. Aux parents qui rallument leur portable une fois les enfants couchés! Aux lève-tôt qui écrivent aux aurores pendant que le reste de la maison dort. Bref, à tous ceux qui ont le courage d’écarter la procrastination et de travailler cette deuxième carrière pendant leurs temps de loisir!
C’est tellement plus facile d’allumer la télé! Ne minimisez pas votre réussite, et fêtez bien fort chaque manuscrit terminé! Si je complète le mien à temps, je fêterai avec vous!
Tu as tellement raison: c’est plus facile d’allumer la télé. Mais vaut mieux allumer nos idées! Et prendre le crayon (ou le clavier!)
Bonne écriture, Annie!
Si je ne m’abuse, Nadine, tu fais partie de ces courageuses qui jongle l’écriture au travers du travail et de la famille ! Tu mérites bien le beau succès de tes divans roses!
Ça fait du bien de lire ça ce midi… juste avant de se mettre à écrire justement. 🙂
Go Gen!
En fait, tu mérites des doubles « Bravos », pour l’écriture le midi, mais également pour réussir à bloguer tous les jours!!! Ça me prend tout mon petit change pour le faire 2-3 fois semaines!
Je blogue « seulement » du lundi au vendredi (avec un billet occasionnel la fin de semaine)… :p Mais je t’avoue bien candidement que cette double charge commence à me peser.