En regardant ce que j’avais manqué dans le blogue des éditions Monet pendant mes vacances, je suis tombée sur le billet Dedieu a son âme qui traite lui-même d’un autre billet, cette fois-ci publié par l’auteur Thierry Dedieu lui-même sur son blogue, et intitulé Je meurs, mais j’écris encore.
Dans le billet, il s’indigne que son éditeur lui demande des choses plus commerciales. L’anecdote elle-même serait de peu d’intérêt s’ il ne s’agissait ici d’un auteur chevronné. Thierry Dedieu compte près d’une cinquantaine de titres à son actif, a reçu moult prix, et doit bien jouir de certains succès de vente, puisqu’il vit exclusivement de ce métier depuis 2004!
Si son éditeur lui reprochait que la qualité n’y soit plus, je ne dis pas. Mais demander à un auteur qui a fait ses preuves avec un style bien à lui d’écrire du commercial, n’est-ce pas une perte de talent complet? L’éditeur doit avoir des milliers de manuscrits commerciaux qui n’attendent que son approbation à quelque part sur un coin de table!
Évidemment, la solution au problème sera simple : Thierry Dedieu ira certainement chez un autre éditeur, où il sera reçu à bras ouvert. N’empêche, je comprends sa fureur : n’a-t-il pas gagné, à la sueur de son front, le droit à une certaine liberté dans le choix de ses sujets et traitements?